21 octobre, le jour J
Dans les coulisses s’affairent les coiffeurs, maquilleurs, photographes, cameramen, habilleuses, coursiers, Marc Ascoli, directeur artistique du défilé ainsi que tout l’état majeur de Chloé.
Le défilé n’est prévu qu’à 15 :00 mais le compte à rebours a commencé à 10 :30
Jaime Rovira, PDG de Chloé est partout, il a même fait répéter les mannequins. Il est confiant « La collection est homogène, les vêtements sont superbes… »
En collaboration avec Martine, Marc Ascoli a décidé des maquillages et des coiffures, pas de chapeaux mais des têtes imposantes.
Marc Lopez sculpte les cheveux hyper crêpés, bourrés d’épingles et ultra laqués. Images altières de Nefertitis d’aujourd’hui.
Linda Cantello raconte l’histoire de son maquillage oriental : fond de teint, blush brun brûlé par le soleil, œil gris foncé souligné de khôl et une touche paprika pour accentuer le mystère. Les lèvres sont terre cuite foncée avec une pointe de rose, c’est magique.
Laurent Godard nous explique la musique : « Elle doit coller au climat des vêtements ou alors déraper légèrement ».
Suzanne Harrigton, a été choisi pour porter cette tenue au podium, maquillée, coiffée, elle attend calmement à côté de son pourtant qui regroupe vêtements, accessoires et numéros de passage. Chaque mannequin a son habilleuse, venue le plus souvent d’une école de style, ici le « Studio Berçot », l’école de Martine.
Il y a un peu de retard… c’est normal, par une petite fenêtre on peut voir la salle qui chauffe.
Patricia Lazar, responsable de la presse vient prendre la température ambiante et se prépare à recevoir acheteurs et journalistes.
C’est parti, les mannequins sont prêts à côté du tableau qui récapitule l’ordre des passages.
C’est parti, Suzanne montre fièrement son vêtement sur les vingt-cinq mètres de podium, côté coulisses tout le monde applaudi et se détend. Martine heureuse se laisse embrasser par les mannequins et admirateurs.
Ouf !!!!!!!!!! Je suis fatigué rien que d’écrire ces deux notes, on peut comprendre mieux le prix des certains vêtements maintenant.
Un jour, quand j’aurais un peu plus de temps, je vous montrerais comment ça se passe pour la création d’un vêtement Rossana de Sordi. C’est moins spectaculaire…
C’est plutôt la femme orchestre…je choisis la matière, je dessine, je fais le modelage, je fais le premier prototype, etc.
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